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Notre Plateforme

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Chaque jour au Canada, 1,7 million de ménages vivent dans un logement inabordable, surpeuplé et/ou nécessitant des réparations majeures, tandis que 35 000 Canadiens vivent l'itinérance chaque nuit.

Plus encore, 36 % des Canadiens ont été eux-mêmes sans abri ou connaissent quelqu'un qui l'a été.

L'itinérance et les besoins en logement découlent de choix en matière de politiques publiques. Votez Logement a élaboré six politiques réalisables que les partis politiques devraient inclure dans leur programme s'ils sont déterminés à mettre fin à l'itinérance et aux besoins en matière de logement au Canada :

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Mettre en œuvre une stratégie de logement autochtone dans les zones urbaines, rurales et du nord, comprenant à la fois des investissements spécifiques et une structure de gouvernance dirigée par les Autochtones.

  • Il n'existe pas de stratégie fédérale spécifique pour les Autochtones définie par les Autochtones pour répondre aux besoins en matière de logement des populations autochtones dans les communautés urbaines, rurales et du nord.
  • Les peuples autochtones sont confrontés de manière disproportionnée à l'itinérance. Cette situation est directement liée au colonialisme en cours, à la dislocation et à la dépossession systémiques des peuples autochtones de leurs terres, de leur langue et de leur culture.
  • Au Canada, une personne autochtone sur 15 vivant dans un centre urbain est sans abri, comparativement à une personne sur 128 pour la population générale.
  • Les peuples autochtones vivent de manière disproportionnée dans des logements inabordables, surpeuplés, non adaptés à leur culture et/ou nécessitant des réparations importantes, et ne peuvent accéder à un logement répondant à leurs besoins.

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S’engager à prévenir et à éliminer l’itinérance.

  • Plus de 235 000 personnes au Canada sont en situation d'itinérance au cours d’une année donnée, et plus de 35 000 personnes sont en situation d'itinérance chaque nuit.
  • On estime que 1,6 million de Canadiens ont connu l'itinérance à un moment donné de leur vie. Plus de 20 % des Canadiens connaissent quelqu'un qui a vécu l'itinérance et 11 % ont un membre de leur famille qui y a été confronté.
  • L'itinérance de masse que nous constatons aujourd'hui n'a pas toujours existé. Elle a commencé dans les années 1980 et a pris de l'ampleur dans les années 1990, en grande partie à cause de changements dans les politiques du gouvernement fédéral.
  • Les collectivités rurales et éloignées sont également aux prises avec l'itinérance et les besoins en matière de logement, mais elles ne reçoivent pas de financement adéquat ou équitable dans le cadre de la Stratégie nationale sur le logement.
  • Un nombre croissant de collectivités en Amérique du Nord réussissent à réduire et à éliminer l'itinérance.

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Investir dans la construction et l'exploitation d'un minimum de 50 000 logements supervisés sur une période de dix ans.

  • Les pressions qui poussent les individus vers l'itinérance sont incessantes. Nous devons créer des options de logement dotées de services de soutien pour aider à réduire l'itinérance chronique au Canada.
  • Le logement permanent assorti d'un soutien communautaire a fait ses preuves pour les personnes qui éprouvent des besoins complexes.
  • Bien que la grande majorité des personnes qui utilisent les services d'hébergement d'urgence ne connaissent l'itinérance qu'une seule fois et de façon temporaire, certaines ont des besoins complexes qui nécessitent un soutien intensif pour mettre fin à leur itinérance.
  • Il y a une pénurie de logements abordables et accessibles. Les ménages qui ont besoin d'adaptations en matière d'accessibilité sont plus susceptibles de rencontrer des problèmes d'abordabilité.
  • Les investissements dans le logement devraient donner la priorité aux personnes en situation d'itinérance ou à celles qui sont plus susceptibles de le devenir.

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Construire et acquérir un minimum de 300 000 logements très abordables hors marché, sous forme coopérative et sans but lucratif sur une période de dix ans.

  • Il n'y a pas assez d'options de logement abordables et accessibles pour les Canadiens, ce qui contribue à accroître les inégalités économiques et sociales.
  • Le manque de logements abordables est l'une des principales causes de l'itinérance.
  • Au Canada, il y a une pénurie de logements abordables accessibles; c'est pourquoi une partie des nouveaux logements doivent être spécifiquement conçus pour être entièrement accessibles.
  • Les listes d'attente pour accéder à toutes les formes de logement communautaire sont d'une longueur inacceptable.
  • Les logements hors marché sont abordables en permanence, appartiennent à la collectivité et offrent une sécurité d'occupation. L'augmentation du parc et de la proportion des logements hors marché contrecarre activement la financiarisation du logement.
  • Plus de 1,7 million de ménages canadiens n'ont pas accès à un logement qu'ils peuvent se permettre financièrement, qui ne nécessite pas de réparations majeures et/ou qui n'est pas surpeuplé. Cette situation touche de façon disproportionnée les femmes, les enfants, les personnes âgées, les peuples autochtones et les communautés racialisées.

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S'engager à la réalisation progressive du droit au logement, notamment en prenant des mesures pour réduire l'impact de la financiarisation des marchés du logement locatif, en répondant aux besoins particuliers des communautés soucieuses d'équité dans la Stratégie nationale sur le logement et en veillant à ce que les personnes détenant une expérience vécue d'itinérance et de besoins en logement participent à tous les niveaux de l'élaboration et de la mise en œuvre des politiques.

  • L'itinérance est le résultat de dénis systémiques d'accès à la justice et aux droits fondamentaux de la personne.
  • Le logement est essentiel à la dignité inhérente et au bien-être de la personne, ainsi qu'à l’édification de communautés durables et inclusives.
  • La disparité entre le droit à une existence reposant sur la liberté et l’égalité et la crise actuelle de l’itinérance est devenue plus évidente que jamais.
  • La financiarisation des logements locatifs au Canada fait disparaître les logements abordables du marché plus vite qu'ils ne peuvent être remplacés, ce qui aggrave la crise du logement au Canada. Entre 2011 et 2016, plus de 320 000 logements locatifs ont été perdus à cause de la financiarisation. L’actuelle Stratégie nationale sur le logement ne vise qu'à créer 150 000 unités en 10 ans.
  • Les politiques et les actions doivent tenir compte des impacts historiques et continus de la stigmatisation, des préjugés et de l'oppression sur les individus et les communautés; il importe d’entreprendre des actions délibérées pour s’attaquer aux façons intersectorielles dont les systèmes et les structures aggravent les expériences d'itinérance.

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Étendre l'aide au loyer pour les ménages à faible revenu afin de réduire les besoins fondamentaux en matière de logement et de prévenir une vague de nouveaux sans-abri résultant de la pandémie.

  • 530 000 ménages locataires au Canada consacrent plus de 50 % de leur revenu au loyer.
  • Les logements à faible loyer sont rapidement érodés et les expulsions et les arriérés de paiement sont en hausse. Plus de 250 000 ménages au Canada ont accumulé plus de 350 millions de dollars d'arriérés depuis le début de la pandémie.
  • Les pressions économiques s'accentuent, en partie à cause de la financiarisation des marchés du logement locatif, de l'inflation rapide du coût du logement et de l'inégalité croissante des revenus.
  • L'aide au loyer peut prendre la forme d'un soutien financier direct aux ménages vivant dans des logements du marché privé ou hors marché ou d'un soutien financier direct aux fournisseurs de logements hors marché afin de compenser le coût du loyer pour les ménages à faible revenu.